Chemsexeur
C’est l’histoire (articulée en 4 vidéo) de Vince, un jeune homme gay. Vince est “festif”, il sort, il a des plans sexe et il consommes des produits. Le film est rythmé par les sorties en boîtes, les embrassades fougueuses et, de « paille » en « aiguille » il flirte avec l’addiction pour finalement la rencontrer en live.
Les sorties sont de moins en moins festives mais de plus en plus déshumanisées et déshumanisantes, le plaisir n’est plus au rendez vous.
le chemsex, c’est quoi ?
“Chemsex” ou sexe sous drogues est une pratique qui s’est généralisée pour devenir une nouvelle culture faisant des ravages au plan de la santé physique et mentale.
Cette pratique consiste à consommer des substances psychoactives pendant les rapports sexuels afin de booster performances et sensations.
Particulièrement, observé dans la communauté gay, ce nouveau phénomène est à l’origine d’un nombre alarmant d’overdoses, d’une recrudescence de contaminations virales (hépatites A, B, C, VIH) et bactériennes(syphilis, gonococcies, chlamydioses).
Ces nouvelles drogues de synthèse (dérivés cathininiques et amphétaminiques) ont aussi un potentiel addictif évident pouvant conduire insidieusement la personne à s’isoler socialement , soit au plan professionnel, amical, affectif, amorçant une boucle infernale. Cette nouvelle culture du chemsex est considéré aujourd’hui comme un problème de santé publique alarmant interpellant nos politiques de prévention.
un contexte « chemsex »
En 2018, le contexte lyonnais du Chemsex était particulièrement préoccupant.
La veille sanitaire de l’ARS avait retenu 8 décès dont la cause était attribuée au Chemsex.
L’ARS a validé un signal épidémiologique. De là, naissait au COREVIH Lyon–Vallée du Rhône, l’idée de réaliser le film de prévention « Chemsexeur ».
La diffusion (réseaux sociaux, YouTube, Viméo, Pornhub) a permis une large visibilité.
la stratégie
Ce film ne se veut pas moralisateur mais descriptif d’un processus tout à fait insidieux qu’est l’addiction où notre comportement “nous échappe”, on fait les choses “malgré soi”.
L’esthétique du film cherche à rendre compte de ce mouvement qui se transforme et passe du plaisir au désespoir.
Notre objectif est d’orienter vers des lieux ressources pour retrouver la voie du plaisir, retrouver le contrôle de sa vie, se sentir actif.
Nous souhaitons aussi mobiliser l’entourage, les copains, les amis à ne pas laisser leurs proches s’isoler et s’abîmer.
un déploiement 360°
Sur le site, les utilisateurs pourront voir les vidéos mais pourrons également retrouver tous les lieux adaptés et répondant à ce qu’il recherchent : réduction des risques, groupes de paroles, soins, écoute psychologique…
Une Foire Aux Questions ( F.A.Q) reprend les questions les plus fréquemment posées et des réponses que nos experts peuvent apporter aujourd’hui.
Le déploiement de la campagne, se fera principalement via les réseaux sociaux Facebook, Instagram grâce à une version “bande d’annonce” et ainsi drainer vers le site.
La presse est un relais fondamental pour rendre visible les préoccupations du monde de la santé devant ce phénomène dont le CoreVIH se fait le porte parole en réalisant ce film.
Un site Internet : www.chemsex.fr
pourquoi 4 vidéos ?
Parce que ce sont les temps de l’addiction, ce n’est pas en une soirée mais au fil des soirée, des appli, des non rencontres, des plans sexe, de l’espoir qui n’est pas au rendez vous là où le produit lui l’est toujours