Chemsex.fr
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Qu’est ce
que le Chemsex

Le chemsex, ou  « sexe sous drogue », est une pratique caractérisée par l’alliance de substances psychoactives avec des activités sexuelles. Ce terme, est  issu de la contraction entre les mots « chemical » (produit chimique) et « sex » (sexe). Les substances consommées lors des sessions de chemsex incluent des produits psychoactifs tels que l’ecstasy, la MDMA, les amphétamines, la cocaïne, la 3mmc, la 4mmc, les cathinones, la méthamphétamine, le GHB/GBL, la kétamine, entre autres.

Cette pratique implique le fait d’avoir des rapports sexuels tout en consommant des substances psychoactives, qui peuvent être à l’origine d’un désir de performances et sensations. Les sessions de chemsex peuvent se dérouler sur plusieurs heures, voire plusieurs jours et sont souvent orientées vers le sexe en groupe.

Le slam ou l’injection par voie veineuse de substances psychoactives est une pratique associée au chemsex qui implique principalement des cathinones. Elle est décrite comme une pratique sexuelle dans laquelle l’injection de psychostimulants est réalisée dans un contexte sexuel.

Le chemsex est reconnu comme un problème de santé publique en raison de ses risques potentiels, tant sur le plan physique que mental et est à l’origine d’overdoses, de recrudescence de contaminations virales (hépatites A, B, C, VIH) et bactériennes (syphilis, gonococcies, chlamydioses etc).

Le chemsex marque une évolution dans les schémas de drague et de rencontres au sein de la communauté gay, notamment via les applications, posant des défis en matière de réduction des risques et de prévention.

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Qu’est ce qu’un G-hole ?  Un “G-hole” est un état de coma provoqué par un surdosage de GHB/GBL qui dure généralement une à deux heures. Ces pertes de connaissance peuvent…
G-hole, de quoi parle-t-on ?
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Comment reconnaître lorsque quelqu’un fait un G- Hole ?
Je suis clean depuis quelques semaines, mais j’ai fait une rechute. Est-ce grave ?

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GHB / GBL

Le GHB (gamma-hydroxybutyrate) ou GBL (gamma-butyrolactone) est un produit initialement utilisé comme anesthésique médical pour son effet calmant et sédatif.
Classé comme stupéfiant lorsqu’il est consommé à des fins récréatives (le plus souvent dans des contextes festifs ou sexuels), sa possession et son usage sont interdits et punis par la loi.
Le GHB/GBL se présente sous forme de poudre cristalline blanche ou bien de liquide transparent et inodore au goût amer.

G-Hole

Un “G-hole” est un état de coma provoqué par un surdosage de GHB/GBL qui dure généralement une à deux heures. Ces pertes de connaissance peuvent toutefois s’accompagner d’une dépression respiratoire puis d’un arrêt cardiaque causant la mort.

K-HOLE

Un « K-hole » est un état de dissociation entre le corps et l’esprit provoqué par une dose élevée de kétamine ou une association avec d’autres substances psychoactives. Les effets sont rapides et d’une grande intensité, ce qui peut rendre l’expérience traumatisante. Toutefois, il suffit généralement d’attendre quelques minutes voire quelques heures pour que les symptômes s’estompent.

Plug anal

Le plug anal, également connu sous le terme “booty bump”, désigne un mode d’administration des substances psychoactives par absorption rectale. Dans cette méthode, la substance, qu’elle soit sous forme de poudre, de pilules, ou de liquide, est introduite dans le rectum. Cela permet une absorption rapide par les muqueuses anales, entraînant une diffusion rapide dans la circulation sanguine et atteignant rapidement le cerveau.
Il existe plusieurs manières de pratiquer le « plug anal » : tamponner la substance directement sur la paroi rectale, insérer des pilules ou de la drogue en poudre enveloppées dans du papier à rouler, ou encore injecter une solution liquide avec une seringue sans aiguille.
Cette méthode peut provoquer des risques de brûlures de la paroie anale, des saignements, des irritations et une prépondérance aux infections. Certaines substances comme la méphédrone, la cocaïne ou la tina sont parfois consommées de cette manière. Cette pratique peut entraîner des effets plus intenses.

Slam

Le slam ou injection par voie intraveineuse est une injection d’un liquide dans une veine à l’aide d’une seringue et d’une aiguille.

Le partage de matériel d’injection comporte un risque très élevé de transmission d’infections telles que le VIH et les hépatites B et C.

Une substance peut être injectée si elle se présente sous forme liquide ou si c’est une poudre soluble.

VIH (virus de l’immunodéficience humaine)

Le VIH ou Virus de l’immunodéficience humaine est un virus qui infecte le corps et qui est responsable du SIDA (syndrome de l’immunodéficience acquise).
Ce virus se transmet par relations sexuelles (sécrétions vaginales, sperme, pénétration…) ou par le sang (exposition, échange de seringues…).
Le VIH affaiblit le système immunitaire de la personne infectée.
De nos jours, une personne séropositive sous traitement ne peut pas transmettre le virus du VIH.

IST

Une infection sexuellement transmissible (IST) se transmet majoritairement lors d’une relation sexuelle : comme par exemple lors d’un rapport anal, vaginal ou bucco-génital.

Prise à temps, la majorité une IST se soigne facilement, cependant, si elle n’est pas traitée rapidement, elle peut entraîner des complications. Souvent asymptomatique, la personne porteuse de l’IST ne se sent pas nécessairement malade mais peut la transmettre.

Le dépistage des IST se fait par des examens telles qu’une analyse d’urine, un prélèvement au niveau de la bouche, de l’anus ou du vagin ou encore par prise de sang.
Il est recommandé de faire régulièrement ces examens si vous avez des rapports sexuels non protégés. Lors de la découverte d’une IST : la seule façon d’interrompre la transmission, c’est de contacter tous ses partenaires afin qu’ils se fassent dépister et traiter.

Hépatites B

L’hépatite B ou VHB (virus de l’hépatite B) est une infection virale qui s’attaque au foie et qui peut causer des infections mortelles. Elle peut amener à des affections chroniques de cet organe, notamment provoquer la cirrhose ou son cancer.
Ses transmissions les plus courantes sont par le biais de la grossesse, par contact avec le sang ou autres liquides corporels.
Le moyen le plus efficace de lutter contre le VHB reste le dépistage et la vaccination qui prévient de cette hépatite.

Fentanyl

Le fentanyl est un analgesique opioïde synthétique souvent prescrit pour le traitement des douleurs sévères, notamment dans le cas de certains cancers. Il est utilisé par ingestion orale de comprimés, par patchs, par inhalation ou par poudre. Son effet recherché est son effet sédatif et anxiolytique provoquant un état de bien-être mais aussi de somnolence.

Cependant il peut provoquer de la dépression respiratoire, de l’hypotension, de la bradycardie, une rigidité musculaire et des effets physiques tels que les nausées et la constipation. De fait, son utilisation augmente le risque d’apnée et peut-être particulièrement risquée voire mortelle en cas de traitement psychotrope ou de mélange avec d’autres substances récréatives.

Hépatites C

L’hépatite C est une infection du foie causée par le virus de l’Hépatite C.
Le VHC attaque le foie, c’est l’hépatite la plus répandue. Majoritairement asymptomatique, sa transmission se fait majoritairement par voie sanguine (partage de matériel d’injection, partage d’objet coupant ou par voie nasale…), par voie sexuelle (rapport sexuel non protégé) et par le biais de la grossesse.
De nos jours, des traitements permettent une guérison totale. Non diagnostiqué et non traité à temps, le VHC peut provoquer la cirrhose ou le cancer du foie.

le corevih lyon-vallée du rhône

Le COREVIH Lyon-Vallée du Rhône (Comité de Coordination Régionale de lutte contre le VIH et les IST) est une démocratie sanitaire et coordonne les différentes actions en lien avec le dépistage, la prévention et la sensibilisation du VIH et des IST dans une approche de santé sexuelle.

Le groupe « Santé sexuelle » du COREVIH Lyon-Vallée du Rhône a entamé son travail sur le CHEMSEX en 2016 face a un contexte préoccupant à Lyon.
De là s’en sont suivies les productions « Chemsexeur » et « Plan perché – témoignages de chemsexeurs » respectivement sorties en 2018 et 2021.
De nombreuses journées de sensibilisation à destination des professionnels, des personnes pratiquant le chemsex et du grand public ont également été réalisées.

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